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25 mars 2011 5 25 /03 /mars /2011 09:23

    Un grand merci à Anne-Marie pour l'envoi des ces photos de fers à tuyauter, difficiles à trouver de nos jours.

Attention ! Vous trouverez souvent des fers à friser dans les brocantes et vides greniers : on peut assez facfilement confondre les deux types d'objets.

Le fer à tuyauter est composé de branches toutes cylindriques tandis que le fer à friser comprend un cylindre et une gouttière dans laquel la tige vient se loger.

fers 1

Très belles pièces à 2, 3 ou même 5 branches...

 

fers 2

Fers à 5 branches, en position ouverte, de différentes épaisseurs.


Et maintenant, je compte bien avoir l'occasion de photographier une de nos membres en train de procéder au délicat et minutieux travail de tuyautage !

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1 février 2011 2 01 /02 /février /2011 08:00

A la demande d'une visiteuse anglophone, voici des patrons de capes dans la langue de Sheakspeare !

 

- Long cape with hood (cape longue avec capuche) :

Photo001

    - Shoulders yoke (empiècements d'épaules) :

One for the extern part and one for (the same) the lining.

pièce d'épaules

The form can be roundness or right on the front of the neck.

    - Cape rectangles size :

About 120 cm x 200 cm (it depend of your size and your height). One for the extern part and one for (the same) the lining.

You  can put a  piece of wool between the extern tissus and the lining (doublure) for a very warm cape.

    - Hood (capuche) :

A rectangle piece about 40 cm x 100 cm.

capuchecape dos

    - Gathered ribbon decoration (fronce de décoration ) :

A long, long, long ribbon because 3 x the length of his support ! (For example, I used 20 metrers of ribbon for de "ramoneur" cape !!!).

You take a long ribbon about 10 cm large and fold it all the longer. You sew it and gather.

rubans

You can gathered it or make folds flat (like photo). It's more beautifull but more difficult to do. The hardest is the "plis polonaise" : a large ribbon with a lot little folds.

To close you cape, you can sew a ribbon or a iron buckle.

Photo002

 

- Short cape (cape ramoneur) :

cape longue

Picture from the book : "Lou Vèsti prouvençau" by Simone and Estelle Nougier.

You can take the picture and enlarge it : I hope the quality will be enough to read the text...

The smallest part could be put on the head like a hood.

    -The gatherer ribbon décoration :

Same than the long cape : 3 x the length of the support.

 

So, there's no rules to make your cape : ou can choose your size, if you want a large ribbon or a small one... or not ribbon at all. You can choose a largest hood or a small one. All the old "ramoneur" capes are very differents too : longer than the back or small under the wraist.

 

Bon, désolée si ma traduction n'est pas terrible : j'espère que les petits croquis vous aideront mieux.

Un grand merci à vous, cher(e)s visiteurs(ses), de votre indulgence !!!

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26 janvier 2011 3 26 /01 /janvier /2011 16:00

stat mus besanc     Ce très beau buste de "Vieille Comtoise" est un parfait exemple de source documentaire sur le costume. C'est une oeuvre en marbre du sculpteur Just Becquet (1829-1907) exposée au Musée des Beaux-Arts de Besançon.

 

    Outre l'expressivité du visage décrit dans ses moindres rides, la tenue vestimentaire est très détaillée : un tablier à la bavette épinglée sur un fichu épais croisé sur la poitrine. La coiffe est elle aussi très bien détaillée : un petit fond froncé et une passe large bordée d'un double volant plissé plat très large lui aussi (sans doute amidonné au vu de sa tenue).

Une bride vient faire le tour de la tête pour se nouer sur le dessus de la passe. Pas de barbes pour nouer cette coiffe enveloppante sous le menton.

 

stat mus besanc coiffe


Une croix jeannette suspendue à une cordelette (portée aussi en Provence) vient compléter la description de cette tenue de vieille femme d'origine modeste.

stat mus besanc croix

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9 décembre 2010 4 09 /12 /décembre /2010 10:47

    Le 19 septembre 1846, deux enfants bergers disent avoir rencontré une " Belle Dame" dans les alpages où ils faisaient paître leurs vaches, au-dessus du village de La Salette (Isère). Maximin Giraud a 11 ans et Mélanie Calvat 14 ans…
La " Belle Dame" leur parlera longuement, en français et en patois. Puis elle gravira un raidillon et disparaîtra dans la lumière…

salette statues    Au « Ravin de l’Apparition », plusieurs groupes de statues de bronze représentent Maximin et Mélanie lors de leur étonnante aventure.

salette melanie stat    Outre la qualité et le charme naïf de ces sculptures, c’est le costume que portent ces enfants qui nous intéresse ici :

La petite porte un costume simple et pratique composé d’un caraco, d’une jupe, d’un tablier enveloppant à poches, noué sur le devant, d’un fichu et surtout d’une coiffe-bonnet simple sans passe mais dotée d’une très jolie garniture de dentelle tuyautée.

salette détail coiffe    Le petit garçon est vêtu aussi simplement : une blouse de type « maquignon » sur une chemise et un pantalon de toile solide. Un chapeau de feutre complète l’ensemble.

salette sanctuaire

    Ces statues sont visibles dans le très beau cadre du sanctuaire de La Salette...

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29 novembre 2010 1 29 /11 /novembre /2010 12:34

    Très vaste sujet que l'évolution de la mode au XIXe tant ce siècle a vu défiler de formes particulières, souvent associées à des périodes de l'histoire du pays. Le costume régional provençal s'est lui aussi inspiré de cette profusion de formes tout en gardant ses caractères propres : les coiffes, jupons piqués et tissus d'indienne.

Des gravures de modes étaient déjà diffusées en province et les femmes s'en inspiraient pour confectionner leurs toilettes ou pour les faire réaliser par des couturières locales. Les Provençales s'inspiraient de la "mode de Paris" qu'elle pouvaient aussi voir lors de voyages à la capitale pour les classes bourgeoises.

champliaffiche    Une visite au Musée A. et F. Demard, Château de Champlitte (Haute-Saône) et le catalogue de la très belle exposition (jusqu'au 12 décembre 2010) de tenues XIXe, me permettra d'illustrer la petite chronologie du costume qui suit...


- Au XVIIIe siècle, les formes du costume se stabilisent après une évolution lente. A Paris, on porte la robe "à la française" en trois parties. On note déjà une forte présence des indiennes en Provence. Les spécificités des costumes régionaux apparaissent au début du XIXe.


- Périodes Directoire (1795-1799), Consulat (1799-1804) et Empire (1804-1814) : Les robes à taille haute ont peu d'ampleur et sont en mousseline légère. L'usage des indiennes pour leur confection est fréquente. Le fichu, omniprésent dans le costume provençal, voit sa pointe monter haut dans le dos du fait de la hauteur de la taille des robes et des caracos. Les bijoux en corail, notamment à Marseille, sont très en vogue. L'ampleur des jupes va être repoussée à l'arrière pour former une petite traîne.


- Périodes Charles X (1824-1830), Louis-Philippe (1830-1845) : La taille jusqu'ici sous la poitrine redescend progressivement ainsi que la pointe du fichu dans le dos. Les jupes retrouvent de l'ampleur et on entre dans la période romantique. Les manches aussi prennent du volume pour devenir "gigot". Tout, d'ailleurs, dans le costume, prend de l'ampleur. Pour preuve, la fameuse coiffe à la frégate de Marseille vers 1830.

fregate

Coiffe "frégate" et manches "gigot".

champlcrinoline

Prémices de la mode des vastes crinolines.

Avec l'ampleur retrouvée des jupes et robes, les "pantalons" font leur apparition pour des questions de confort... et de pudeur !


- Période Napoléon III (1848-1852) et 2nd Empire : L'ampleur des jupes atteint son apogée avec la mode des crinolines. Les provençales multiplient les jupons amidonés et les jupons piqués sous les robes pour leur donner cette ampleur. Les manches "pagode" font leur apparition, elles sont agrémentées d' "engageantes" en dentelles. Les indiennes sont encore présentes dans les tenues. Les coiffes perdent de leur spécificité est deviennent parfois de simples bonnets montés agrémentés de dentelle.

champl1866

Robe d'été à crinoline en mousseline, 1866.

champlpagode1855

Manches pagodes.

- 1855 : Appartion de la machine à coudre. Elle se répendra rapidement en France jusque dans les campagnes et jouera un rôle important dans l'évolution de la mode.


- Fin du 2nd Empire (1870) : Les crinolines laissent la place aux tournures, plus "pratiquables", qui mettent en avant la cambrure de la silhouette. L'ampleur des robes et jupes est repoussée sur l'arrière. A cette occasion, les femmes taillent en mantelets leurs châles en cachemire dont l'ampleur reposait autrefois sur la crinoline.

champlchale

Châle cachemire taillé en manteau. Plis cannon au niveau des reins pour accentuer la cambrure donnée par la tournure.

champl1876

Robe en trois pièces, 1876.

champlfauxculEnsemble de lingerie (chemise, jupon de dessous, corset, coussin "faux-cul", jupon de dessus). Par-dessus, il était d'usage de porter un cache-corset.

Les corsets portés sous les costumes provençaux sont des corsets souples en piqué blanc non baleinés.

champ1889Robe, 1889.

 

- Fin XIXe, 1900 : On observe un abandon du costume régional, sauf encore dans les campagnes et pour certaines corporations. La facilité des échanges grâce au chemin de fer a uniformisé les tenues dans toute la France. Les "grands magasins" diffusent largement leurs modèles à travers tout le pays (à lire à ce sujet "Au bonheur des dames, d'E. Zola qui retrace bien cette nouvelle tendance). Le costume régional est ses spécificités sera définitivement abandonné entre deux guerres.

champl1898Robe de 1898.

    Tout ceci est bien sûr à nuancer à l'infini selon des lieux et leurs spécificités parfois très locales. Le costume de l'Arlésienne échappe également en partie à ces données. Les campagnes les plus reculées sont aussi touchées à retardement par des différents mouvements de la mode.

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20 novembre 2010 6 20 /11 /novembre /2010 10:20

14112010106     A partir du XVIIIème siècle, les jeunes filles de ferme qui se louaient pour l'année achetaient avec leurs premiers gages une petite croix modeste de forme latine, le jour de la Saint Jean (date traditionnelle d’embauche), d'où le nom de « Croix jeannette ». Ce bijou, symbole de la foi, est aussi une marque du passage de l’enfance à la vie active adulte.


    La croix Jeannette est très répandue dans les campagnes de nombreuses régions de France : Savoie, Bretagne, Normandie, Lorraine, Alsace, Provence...

Des fleurs ou des colombes gravées ornent le losange central de ces croix.

jeannette fleurs jeannette colombe

En Alsace, les croix jeannette ont la particularité d’être émaillées dans les creux de leurs gravures.

jeannettejeannette coulanCes croix pouvaient être portées pendues à une chaîne ou un ruban muni d'un coulant en forme de coeur.

 

    Ces types de croix étaient souvent produits en série dans de grands ateliers, notamment à Paris. Elles succèderont, dans la seconde moitié du XIXe siècle, aux modèles de croix régionaux plus caractéristiques et fréquents aux XVIIIe et début du XIXe siècles.

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4 novembre 2010 4 04 /11 /novembre /2010 10:00

Auto 

 

    La garde robe de la provençale s'adaptant à la fin des beaux jours, les capes ramoneurs sont de sortie et les couleurs plus chaudes et sombres font leur retour, à l'image de ce que nous offre la nature...

 

Photo001#3 Pommes, poires, raisins... les fruits de saison décorent les fichus.

 

pommier

couleurs-automne 2791 Les marrons frileux dans leur manteau pointent le bout de leur nez... Réchauffons-les vite au coin du feu !!!

 

 

Photo004 C'est le moment de sortir les vêtements chauds. Ici, une cape ramoneur dont la partie supérieure peut se rabbatre sur la tête en guise de capuche. Le nom de "ramoneur" provient du fait que ce genre de cape était taillé dans des tissus imprimés de motifs sur fond sombre.

couleurs-automne 2805 Tiens, un visiteur dans le jardin : lui n'a pas besoin de cape avec sa belle fourrure rousse ! Fais vite tes réserves pour l'hiver mon petit !!!

Photo001#2

    Dernier achat de la saison : un fichu aux couleurs automnales qui peut aussi servir de jetté de lit ou de sur nappe.

Photo003#2


Automne

Profitez des belles couleurs que nous offre cette saison et...

couleurs-automne 2766

...gare aux champignons que vous trouverez sur votre chemin !

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5 septembre 2010 7 05 /09 /septembre /2010 13:44

Photo010     Voici un lot de chemises d'homme anciennes en toile de chanvre trouvées sur un vide grenier cet été. Au vu de leur état impeccable et de la rigidité de la matière, elles n'ont sûrement jamais été portées. Le trousseau portait les mêmes initiales brodées au point de croix au fil rouge comme toujours.

Photo026#1

 

Le chanvre (canebe en provençal et du latin canabis (eh oui ! )) pouvait être cultivé pour un usage domestique dans toute la France, là où le climat et le sol le permettaient. Sa culture dans des chenevières a donné des nom de lieux comme La Canebière, les Canoubiers...

 

Une fois récoltées, les tiges de chanvre étaient mise à tremper dans des cours d'eau (rouissage) pour en extraire la fibre. La filasse obtenue était ensuite filée par les femmes et les jeunes filles en hiver lors des veillées. Son tissage se faisait le plus souvent au domicile des paysans ou par des tisserands itinérants.

La toile obtenue dite "de ménage" est rèche et le plus souvent non teinte. La toile de chanvre servait aussi à confectionner des draps grossiers (bourras, draps de force) utilisés pour transporter fumier et foin à dos de mulet... ou d'homme. Il servait à fabriquer des sacs pour la farine, les pommes de terre. C'était aussi dans cette toile que l'on fabriquait les linceuls chez les gens les plus modestes.

Photo016

    Porter ce genre de chemise relève de l'exploit !

Le tissu est tellement rêche : pas besoin de gommage !!! Pour limiter le frottement, le col (comme ici) et les poignets pouvaient être en toile de coton plus fine et douce.

 

Photo017#1

 

 

 


Bien que le vêtement soit modeste, il est très soigné : pattes d'épaules découpées, plis canons au col et aux manches, empiècements décoratifs sur le devant.

 

 Mais, tout cela, c'était à une époque où "l'on créait de l'abondance sans argent".

(Suzette Audibert-Varcin dans l'ouvrage "Vêtement de Haute-Provence", d'E. Michel).

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1 juillet 2010 4 01 /07 /juillet /2010 12:50

Photo001Voici le dernier arrivé des mes petits carrés de bonheur ! Pour certaines, ce sont les bijoux, moi, je raffole des fichus imprimés... Chacun son vice !!!


Celui-ci est une réédition du musée de l'Impression sur Etoffe de Mulhouse et représente des bouquets de pivoines et d'ancolies (1ere moitié du XIXe siècle).

 

Comme beaucoup de fichus, ses couleurs permettent de nombreuses variations de tenues : il peut être porté avec du bleu, de l'écru, du jaune paille...

Il sort le plus souvent en costume mais, parfois, il s'accommode très bien d'un chemisier blanc et d'un jean pour prendre l'air !

 

Photo007

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22 juin 2010 2 22 /06 /juin /2010 18:43

Une question me taraude depuis longtemps...

Peut-être pourrez-vous m'apporter une réponse ?


Voilà, dans l'oeuvre de Frédéric Mistral, Mireille (Mireio), la pauvre jeune fille meurt d'insolation après avoir traversé la plaine de la Crau sans avoir mis son chapeau qu'elle avait oublié dans sa précipitation...

StesMariesMireille

(Statue de Mireille aux Saintes-Maries-de-la-Mer).


Voici la vaste plaine et le désert de feu !

Dieu bon ! Fais que Mireille accomplisse son voeu.

(...)

De sa flèche d'or

Le soleil m'a blessée !

 

(Extraits de l'opéra de Gounod).


    Or, dans le costume arlésien dit "de Mireille", il me semble que la coiffure avec son bonnet porté haut sur la tête et ses banettes ne permet pas le port d'une capeline...

coiffure arlésienne 2

Et, pour étendre le questionnement, les coiffures arlésiennnes (cravatte, ruban) ne permettent pas le port d'un chapeau.

Bon, ce n'était par un problème pour les dames qui se servaient de leur ombrelle. Mais, les paysannes, comment faisaient-elles pour se protéger du soleil ?


Si un(e) spécialiste du costume arlésien pouvait m'éclairer, je lui dis par avance merci !!!

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Bonjour !

Bonjour ami visiteur de mon "blog". Sois le bienvenu !

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