31 mars 2009
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Quels types de vêtements portaient les femmes pour se tenir chaud ?
Tout d'abord, leurs vêtements d'hiver étaient fabriqués selon les mêmes modèles que les vêtements d'été mais dans des matières plus chaudes (toile de laine) et de tissage plus épais. Elles pouvaient aussi multiplier le nombre de jupons sous la jupe de dessus ou la robe. Les bas étaient plus épais et les capelines de paille d'été étaient remplacées par des capelines de feutre noir.
Pour ce qui est des vêtements spécfiques, les femmes pouvaient porter des capes longues de coton doublé (parfois doublé à l'ntérieur de lainage). Ces capes comportaient un capuchon large qui pouvait se rabattre sur la coiffe. Celui-ci était bordé d'un volant ou d'une bande de tissus rapporté et froncé dit "polonaise".
Elles pouvaient porter aussi des capes plus courtes, les "visites" ou les "ramoneurs" (du nom du tissu semis de petites fleurs sur fond foncé vert ou noir). Ces capes ne dépassaient parfois pas la taille et étaient constituées de desu pans superposés dont celui du dessus était plus court et pouvait se rabattre également sur la tête.
Les capes étaient tenues fermées par des boucles plus ou moins ouvragées (voir article "Bijoux").
Le châle de cachemire n'est pas un vêtement spécifique de Provence mais il était également porté avec le costume plié en triangle et porté comme le fichu.
(Gravures tirées de l'ouvrage, Voyages pittoresques et romantiques dans l'ancienne France, Bibliothèque de Lyon.)
Châle cachemire, Musée de l'Impression sur étoffes, Mulhouse.
Châle en soie grenadine (photo) : pièce plus légère qui remplace le cachemire d'hiver et qui tire son nom de la tortion du fil de soie.
Ici, très beau châle noir rebrodé de fleurs, époque Napoléon III.
Tout d'abord, leurs vêtements d'hiver étaient fabriqués selon les mêmes modèles que les vêtements d'été mais dans des matières plus chaudes (toile de laine) et de tissage plus épais. Elles pouvaient aussi multiplier le nombre de jupons sous la jupe de dessus ou la robe. Les bas étaient plus épais et les capelines de paille d'été étaient remplacées par des capelines de feutre noir.
Pour ce qui est des vêtements spécfiques, les femmes pouvaient porter des capes longues de coton doublé (parfois doublé à l'ntérieur de lainage). Ces capes comportaient un capuchon large qui pouvait se rabattre sur la coiffe. Celui-ci était bordé d'un volant ou d'une bande de tissus rapporté et froncé dit "polonaise".
Elles pouvaient porter aussi des capes plus courtes, les "visites" ou les "ramoneurs" (du nom du tissu semis de petites fleurs sur fond foncé vert ou noir). Ces capes ne dépassaient parfois pas la taille et étaient constituées de desu pans superposés dont celui du dessus était plus court et pouvait se rabattre également sur la tête.
Les capes étaient tenues fermées par des boucles plus ou moins ouvragées (voir article "Bijoux").
Le châle de cachemire n'est pas un vêtement spécifique de Provence mais il était également porté avec le costume plié en triangle et porté comme le fichu.
(Gravures tirées de l'ouvrage, Voyages pittoresques et romantiques dans l'ancienne France, Bibliothèque de Lyon.)
Châle cachemire, Musée de l'Impression sur étoffes, Mulhouse.
Châle en soie grenadine (photo) : pièce plus légère qui remplace le cachemire d'hiver et qui tire son nom de la tortion du fil de soie.
Ici, très beau châle noir rebrodé de fleurs, époque Napoléon III.