7 septembre 2009
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garibondy
3 septembre 2009
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Bonjour à tous !
De retour de vacances, j'espère vous retrouver tous en bonne forme (en cas de symptômes grippaux, veulliez consulter ce blog muni d'un masque !!!).
Pour cette reprise, j'ai plein de choses à vous faire partager que je ramene dans mes valises. Juste le temps de faire un peu le tri et de reprendre le
rythme...
Bises à tous.
garibondy
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garibondy
24 juillet 2009
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Voilà, mon petit coin d'internet se met en vancances pour un mois. J'espère tous vous retrouver à la "rentrée", reposés, tous beaux et bien bronzés !!!
Je compte bien vous ramener plein d'images, d'articles et d'ancdotes de là où je vais. En effet, je m'éloigne un peu et je change de paysage pour passer de ceci :
Clocher en fer forgé typique de provence (Aups)
à cela :
Clocher "à bulbe" en tuiles vernissées typique de
Franche-Comté (Buthiers).
N'y voyez aucune ironie dans le choix des photos au niveau de la couleur du ciel !!! .
Alors à très bientôt, et grosses bises à tous...
garibondy
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garibondy
23 juillet 2009
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La culture provençale, d'humeur joyeuse et moqueuse, a produit de nombreuses chansons comme celle du Calignaire (l'amoureux) que voici :
Maire se sabias d'ounte vene, d'ounte vène !Maire se sabias d'ounte vene me batrias !
Vene de Touloun, de Touloun et de Marsiho,
Vène de Touloun, de dansa lou rigaudoun.
(Ma mère, si tu savais d'où je viens, tu me battrais !
Je viens de Toulon et de Marseille où j'ai dansé le rigaudon).
A propos du Rigaudon.
Refrain :
Avièu un calignaire, m'agradavo pas,
Aviéu lou nas de caire, sabié pas dansa.
Aquéu calignaire, m'agradavo gaire,
Aquéu calignaire m'agradavo pas.
(J'avais un amoureux qui ne me plaisait pas, il avait le nez tordu et ne savait pas danser (et ça, en Provence, c'est grave !!!). Cet amoureux ne me plaisait guère,
cet amoureux ne me plaisait pas).
Mais voilà, comme vous allez le voir, à Mareille et à Toulon, les prétendants son nombeux...
I'a li chivalié, de l'armado de l'armado,
I'a li chivalié, parlon d'amour voulountié.
L'espaso au coustat, bello mino, bello mino.
L'espaso au coustas, sabon se faire escouta.
(Il y a des chevaliers de l'armée qui parlent d'amour volontiers. L'épée au côté, de belle mine, ils savent se faire écouter).
I'a tant de marin, pèr la danso, pèr la danso.
I'a tant de marin pèr la danso plen d'entrin.
Rire que fai gau, cambo lèsto, cambo lèsto,
Rire que fai gau, cambo lèsto e pèd descaus.
(Il y a tant de marins, qui pour la danse sont plein d'entrain. Rire fait du bien, la jambe leste et le pied déchaussé). Bien que peu fortunés, les marins sont
joyeux !!!
I'a li gros marchand, li pistolo, li pistolo,
I'a li gros marchand, li pistolo e li diamant.
N'an si cofre plen, de coulano, de coulano,
N'an si cofre plen, de coulano e de pendent.
(Il y a les gros marchands, les pistoles et les diamants. Ils ont leurs coffres pleins de colliers et de boucles d'oreilles !). Là, la jeune fille se fait plus
intéressée...
Ah lou bèu païs, tout fai fèsto, tout fai fèsto,
Ah lou bèu païs, tout fai fèsto, tout ié ris.
Maire se voulias, vosto fiho, vosto fiho,
Maire se voulias, aqui la maridarias !
(Ah le beau pays, tout est fête et tout est joyeux ! Ma mère si vous vouliez, votre fille, là, vous la marieriez !). Sous entendu : au village, aucun garçon ne
fait l'affaire !!!
garibondy
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Chants et danses
23 juillet 2009
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20 juillet 2009
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10 juillet 2009
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C'est avec plaisir que nous vous accueillerons ce mardi 14 juillet 2009 à la Fête des Moissons à Allemagne-en-Provence dans les Alpes-de-Haute-Provence
Plus de détails sur le site : Vieux métiers et vie d'antan
Venez nombreux !
9 juillet 2009
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Au loin, ça m'a semblé être une stèle antique, un tombeau oublié ou une borne romaine.
De près, voici ce que j'ai pu lire...
Le plus surprenant, c'est que cette pierre gravée se trouve à proximité d'un lieu de culte !!!
Avant de vous révéler l'endroit précis où j'ai pu photographier ceci, j'attends de voir un peu si quelqu'un trouve (indice n°2, c'est dans le 06)...
garibondy
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Vocabulaire
7 juillet 2009
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20:39
Et voilà, j'ai enfin "trouvé" mon bracelet en pentacrines... Voir l'article pour plus de
détails.
garibondy
5 juillet 2009
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Henry Peter Brougham
(1778-1868), est un Lord anglais qui occupe la fonction de chancelier mais, déçu de la vie politique dans son pays, il démissionne de ses fonctions et
part en Italie, en compagnie de sa fille.
En chemin, à cause d’une épidémie de choléra qui sévit en Europe, il se voit interdire le franchissement du cordon sanitaire installé à Saint Laurent du Var (Alpes-Maritimes), à l’époque
frontière entre la France et l'Italie. Contraint de retourner sur ses pas, le Lord s’arrête dans un petit village de pêcheurs en décembre 1834. Il y prend pension dans l'unique hostellerie
de la ville.
Séduit par la beauté du site et la douceur du climat, Lord Brougham décide d’acquérir aussitôt un vaste terrain afin d’y construire une villa pour ses séjours hivernaux. Achevée en 1839, la villa
de style néoclassique est baptisée "Eléonore-Louise" en souvenir de son unique fille décédée peu avant la fin des travaux. Le Lord y passera les saisons d’hiver et y invitera ses amis anglais
auxquels il ne cessera de vanter le charme du petit port de pêche. Très vite, toute l’aristocratie britannique va venir aussi s’installer dans ce village. On assiste alors à une construction
effrénée de villas et châteaux, notamment au bas de la colline de la Croix-des-Gardes auquel on donne le nom de «Quartier des Anglais». Grâce à l’arrivée de ces personnalités fortunées, le
village connaît un essor formidable : grands hôtels et lieux de loisirs se multiplient.
Lord Brougham y mène une vie partagée entre promenades et vie mondaine. Très populaire, il se mêle facilement à la population, cherchant souvent à venir en aide aux habitants : grâce à son
intervention, le port est doté d’une jetée, on lui doit l’arrivée du chemin de fer et la réalisation d'un canal qui résoudra le problème de l’eau potable.
Amoureux de ce qui est déshormais une ville, il y passera les dernières années de sa vie et c’est là qu’il s’éteindra à l’âge de 90 ans. Il avait exprimé le désir que son corps restât dans sa
patrie d’adoption : le Conseil Municipal lui vota la concession perpétuelle d’une place d’honneur dans le cimetière communal. Dès 1870, les habitants lui érigèrent un buste puis une statue
(photo) en hommage à cet homme grâce auquel la ville de Cannes, car c'est bien de cette ville mondialement connue qu'il s'agit est devenue une destination de notoriété planétaire qui
accueille des personnes du monde entier attirés comme lord Brougham par le charme du lieu.
Cannoise de naissance, il me tenait à coeur de parler de ce grand monsieur...