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11 juin 2009 4 11 /06 /juin /2009 08:21
Comment fermait-on ses vêtements en Provence aux XVIIIe, XIXe siècles ?

- Le bouton, actuellement mode de fermeture de vêtement le plus utilisé avec la fermeture éclair, était bien présent dans le costume typique provençal. On le trouvait chez les hommes pour les gilets, les culottes (à pont) et pour les femmes, on l'utilisait sur les robes "ten ti tout" (d'un seul tenant) portées par les artisanes, sur certaines culottes et en décoration, sans fonction autre que l'ornementation (pour souligner les basques d'un caraco).

    Mais, le bouton n'était pas si présent tant les modes de fermetures des tenues étaient variées :

- L'épingle : indispensable pour tenir le fichu qui, par son mode de fixation au costume, aurait donné l'expression "être tiré à 4 épingles" (celle du dos, deux sur les côtés, devant et la broche reliant les deux pointes sous la poitrine).
L'épingle fixe également les corsets dans leur version non lacée et les caracos.
Il était offert aux jeunes filles par leurs prétendants des épingles aux têtes décorées lors de fêtes ou de bal. Présentées piquées dans une cartonette, celui qui offrait le "carton plein" avait peut-être l'assurance d'obtenir les faveurs des demoiselles !!!



- Le lacet : principalement pour fermet les corsets. Parfois, un petit lacet sert à ajuster le dos des gilets d'hommes. Il est glissé dans des trous surjetés ou garnis de rivets métalliques.

- Le cordon : en coulisse de col de chemise ou de jupon de dessus et de dessous, il sert à ajuster un vêtement qui souvent était porté tout au long de la vie. La taille de la jupe pouvait suivre les grossesses et les prises de poids !

Le cordon passé dans un biais sert aussi à serrer la coiffe sur la nuque. Les brides peuvent prendre de l'ampleur et former un noeud. plus fines, elles peuvent se croiser sur le dessus de la tête pour se nouer sur la nuque (coiffe simple paysanne, coiffe à courduro). C'est ce cordon qui, resséré, forme le volant de dentelle sur la nuque de certaines coiffes.


- Les agraffes : ces deux plaques reliées entre elles par un crochet étaient en métaux divers, ajourées, décorées d'émaux, de pierres, servaient à fermer les capes des femmes. On les trouve sous des formes plus simples et rustiques pour les capes de bergers.

- La broche : ce bijou à fonction utilitaire permettait de fixer le fichu sous la poitrine. On en trouve de toutes sortes, ce n'était pas un ornement typiquement provençal.

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commentaires

C
<br /> <br /> Présentées piquées dans une cartonette, celui qui offrait le "carton plein"<br /> <br /> <br /> Is this what would be called a pinkeep? http://anitas-stitching-addiction.blogspot.com/2007/05/french-pinkeep.html<br /> <br /> <br /> <br />
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